l'éducation des enfants


 

 

« Sous prétexte que les très jeunes enfants ne seraient pas conscients de ce qui se passe autour d’eux, les parents sont négligents : ils leur donnent le spectacle de leurs mensonges, de leurs énervements, de leurs violences… Et ils s’imaginent ensuite qu’ils pourront les éduquer ! On a observé qu’un bébé peut tomber malade et manifester des troubles nerveux à cause des disputes de ses parents, et cela même s’il n’en a pas été directement le témoin. La raison en est que ces disputes créent autour de lui une atmosphère de dysharmonie que l’enfant ressent, et d’autant plus qu’il est encore très lié à ses parents. Le bébé n’est pas conscient, mais c’est son corps éthérique qui reçoit les chocs.
On voit certains parents se conduire avec une telle insouciance qu’on ne peut pas s’empêcher de se demander s’ils aiment vraiment leurs enfants. Eux, évidemment, diront qu’ils les aiment. Mais s’ils les aimaient, ils changeraient d’attitude, ils feraient l’effort au moins de ne pas se laisser aller à certains comportements qui agissent très négativement. Tant qu’ils ne font pas cet effort, c’est qu’ils n’aiment pas vraiment leurs enfants. »


Éducation - apprendre à l’enfant à respecter des lois

"Il est nécessaire que les parents et les éducateurs se montrent fermes avec les enfants, sinon les enfants vont abuser de leur indulgence, de leur faiblesse, et ce ne sera pas de leur faute. Si personne ne montre à un enfant qu’il y a des règles à respecter, si très jeune déjà il a l’impression que tout peut plier devant ses caprices, comment voulez-vous qu’il obéisse ensuite aux grandes lois de la nature ? Il n’obéira pas, et c’est normal. Il voudra tout braver, tout casser, se perdre même, à condition de ne pas céder. Parce que c’est ainsi qu’il aura été éduqué, et ce ne sera donc pas lui le coupable.

Alors, que les parents soient vigilants, et qu’ils n’essaient pas d’éviter à l’enfant toutes les petites leçons susceptibles de le faire réfléchir. Il pleurera un peu, ils le consoleront, mais il aura compris, et il saura pour toute sa vie qu’il y a des lois à respecter."

 

Omraam Mikhaël Aïvanhov

 

Éducation des enfants - leur faire prendre conscience de l’existence de lois

Combien de parents et d'éducateurs savent la différence qui existe entre l'amour et la faiblesse? Ils ne savent pas montrer aux enfants qu'il existe des lois irréductibles devant lesquelles tous sont obligés de s'incliner, que l'on soit jeune ou adulte. «Mais ces pauvres enfants, s'ils pleurent?» Qu'ils pleurent! Ils doivent comprendre que tout le monde est obligé de se soumettre à ces lois. Dès qu'un enfant pleure, tous sont prêts à céder pour que ce petit chéri ne soit pas malheureux. Eh bien, à ce moment-là, c'est fini, ils céderont toujours et c'est eux un jour, ces parents, ces éducateurs, qui souffriront parce qu'ils auront confondu l'amour avec la faiblesse. Il pleure? Eh bien qu'il pleure un peu, il exerce ses cordes vocales et pendant ce temps il comprend aussi qu'il y a des lois à connaître et à respecter.

Omraam Mikhaël Aïvanhov


Éducation des enfants - un éveil sur les choses et les êtres

Il est important que, très jeunes déjà, les enfants puissent s’ouvrir sur le monde, qu’ils emmagasinent le plus d’impressions possible, car ce sont ces expériences faites très tôt qui enrichissent leur monde intérieur. Les parents doivent les y aider en attirant leur attention sur les formes, les sons, les couleurs, les parfums. Et tout en veillant, bien sûr, à ce qu’ils n’aillent pas s’exposer au danger, les parents doivent aussi amener leurs enfants à prendre conscience de ce qui se passe autour d’eux. Les enfants vont à l’école où ils commencent à acquérir des connaissances. C’est nécessaire, mais c’est insuffisant. Il est aussi important qu’ils puissent nourrir leur intelligence et leur sensibilité par la fréquentation du plus grand nombre possible d’êtres humains, et même les plus humbles. Qu’ils voient comment ils peinent au travail, et combien il est précieux d’avoir quelques sous qu’on a gagnés à la sueur de son front.

Omraam Mikhaël Aïvanhov