L'Hindouisme (2/9) - Les textes


Les textes

La littérature sacrée de l'Inde comprend deux grandes catégories de textes :

La Shruti qui signifie "entendre".
La Smriti qui signifie "mémoire".
Page manuscrite du Rig-Veda datant du XVème siècle.
Dans la première catégorie, Shruti, se trouve les plus anciens et les plus vénérés des textes hindous. Des Vedas composés par les Aryens furent transmit oralement. Ce n'est pas seulement le contenu des textes qui est sacré, ce sont aussi les sons produits par les mots eux même. On leur prête une origine divine et ils contiennent les vérités éternelles de l'univers révélés aux Rishi (les voyants) et aux sages. Pratiquement incompréhensibles par le peuple, ils sont réservés aux lettrés et à ceux qui ont reçu une initiation, c'est à dire les Brahmanes.
Les Vedas sont organisés en 4 recueils:
Le Rig-Veda qui contient plus de 1000 hymnes à la gloire des 33 dieux et relate les rituels qui leur sont associés.
Le Sâma-Veda met en musique les vers du Rig-Veda qui devaient être chantés lors des rites sacrificiels.
Le Yajur-Veda qui contient les formules versifiées par les prêtres qui officiaient lors du sacrifice.
L'Atharva-Veda qui est un recueil de charmes et d'incantations.
Chacun des 4 Veda contient des textes supplémentaires:
Les Brâhmanas riches en récits et contes ainsi qu'en discussions techniques relatives aux rites sacrificiels.
Les Aranyakas recèlent des formules rituelles plus ésotériques à destination des individus spirituellement évolués.
Les Upanishads se consacrent aux problèmes du soi et de sa relation avec le cosmos.
Un maître lit les saintes écritures. La tradition orale joue un rôle important en Inde.
La Smriti c'est ce dont on se souvient et qui a été transmis de génération en génération. Elle comprend 3 parties:
Le Mahâbhârata est le plus long et le plus complexe des récits épiques de l'Inde. Les paraboles, poésies et essais didactiques qu'il renferme couvrent une variété de sujets, l'histoire, l'art de gouverner, le droit civil, l'éthique, les lois religieuses, le rituel et la cosmologie, tous entremêlés dans un récit relatant la guerre tumultueuse opposant deux dynasties qui partagent la même ascendance. Le passage le plus connu est la Bhagavad-Gîtâ qui prêche le renoncement au fruit de l'acte et la dévotion à Dieu. Ce sont les chemins menant à la liberté spirituelle. Comme méditation dévotionnelle, la Gîtâ est récitée quotidiennement par de nombreux hindoux.
Manuscrit de la Bhagavad-Gîtâ du XIXème siècle.
Le Râmâyana ou geste de Râma. C'est un poème de 24000 strophes qui a pour origine une ballade héroïque relatant les aventures de Râma prince du royaume d'Ayodhyâ. Ce récit épique du triomphe du bien sur le mal est traditionnellement attribué au sage Vâlmîki. A la fois divertissant et didactique, ce texte est devenu l'objet de la dévotion spirituelle des adeptes de Vishnu vénérant Râma un avatar de Vishnu. La croyance veut que Vishnu ait été réincarné sous la forme de Râma afin de détruire les forces du mal, représentées par le démon Râvana, et de restaurer l'harmonie.
Une troupe intertrète sous la forme d'une représentation théâtrale un épisode du Râmâyana. Ces représentations sont très courantes en Inde et en Asie du sud-est.
Les Purânas sont de volumineux textes en vers qui contiennent un grand nombre de récits mais imputent la création à l'une des déités suprêmes en particulier Shiva, Vishnu ou la Déesse.
Les textes hindous regorgent de spéculations variées et imaginatives sur le processus de la création. Selon l'un des mythes de la création, le monde est né du démembrement de l' "homme cosmique". Selon au autre la création dérive d'un œuf cosmique. Un troisième l'attribue à un rêve de Brahmâ (dieu créateur). Un quatrième relate comment les larmes du démiurge Prajâpati sont à l'origine de la création du monde.

La Shruti qui signifie "entendre".

La Smriti qui signifie "mémoire".

page manuscrite

Page manuscrite du Rig-Veda datant du XVème siècle.

 

Dans la première catégorie, Shruti, se trouvent les plus anciens et les plus vénérés des textes hindous. Des Vedas composés par les Aryens furent transmis oralement. Ce n'est pas seulement le contenu des textes qui est sacré, ce sont aussi les sons produits par les mots eux-mêmes. On leur prête une origine divine et ils contiennent les vérités éternelles de l'univers révélées aux Rishi (les voyants) et aux sages. Pratiquement incompréhensibles par le peuple, ils sont réservés aux lettrés et à ceux qui ont reçu une initiation, c'est à dire les Brahmanes.

Les Vedas sont organisés en 4 recueils:

  • Le Rig-Veda qui contient plus de 1000 hymnes à la gloire des 33 dieux et relate les rituels qui leur sont associés.
  • Le Sâma-Veda met en musique les vers du Rig-Veda qui devaient être chantés lors des rites sacrificiels.
  • Le Yajur-Veda qui contient les formules versifiées par les prêtres qui officiaient lors du sacrifice.
  • L'Atharva-Veda qui est un recueil de charmes et d'incantations.

Chacun des 4 Vedas contient des textes supplémentaires:

 

  • Les Brâhmanas riches en récits et contes ainsi qu'en discussions techniques relatives aux rites sacrificiels.
  • Les Aranyakas recèlent des formules rituelles plus ésotériques à destination des individus spirituellement évolués.
  • Les Upanishads se consacrent aux problèmes du soi et de sa relation avec le cosmos.

Maitre

Un maître lit les saintes écritures. La tradition orale joue un rôle important en Inde.

 

La Smriti c'est ce dont on se souvient et qui a été transmis de génération en génération. Elle comprend 3 parties:

Le Mahâbhârata est le plus long et le plus complexe des récits épiques de l'Inde. Les paraboles, poésies et essais didactiques qu'il renferme couvrent une variété de sujets, l'histoire, l'art de gouverner, le droit civil, l'éthique, les lois religieuses, le rituel et la cosmologie, tous entremêlés dans un récit relatant la guerre tumultueuse opposant deux dynasties qui partagent la même ascendance. Le passage le plus connu est la Bhagavad-Gîtâ qui prêche le renoncement au fruit de l'acte et la dévotion à Dieu. Ce sont les chemins menant à la liberté spirituelle. Comme méditation dévotionnelle, la Gîtâ est récitée quotidiennement par de nombreux hindoux.

 

Bhagavad
Manuscrit de la Bhagavad-Gîtâ du XIXème siècle.

 

Le Râmâyana ou geste de Râma. C'est un poème de 24000 strophes qui a pour origine une ballade héroïque relatant les aventures de Râma prince du royaume d'Ayodhyâ. Ce récit épique du triomphe du bien sur le mal est traditionnellement attribué au sage Vâlmîki. A la fois divertissant et didactique, ce texte est devenu l'objet de la dévotion spirituelle des adeptes de Vishnu vénérant Râma un avatar de Vishnu. La croyance veut que Vishnu ait été réincarné sous la forme de Râma afin de détruire les forces du mal, représentées par le démon Râvana, et de restaurer l'harmonie.


Troupe
Une troupe interprète sous la forme d'une représentation théâtrale un épisode du Râmâyana. Ces représentations sont très courantes en Inde et en Asie du sud-est.

 

Les Purânas sont de volumineux textes en vers qui contiennent un grand nombre de récits mais imputent la création à l'une des déités suprêmes en particulier Shiva, Vishnu ou la Déesse.

Les textes hindous regorgent de spéculations variées et imaginatives sur le processus de la création. Selon l'un des mythes de la création, le monde est né du démembrement de l' "homme cosmique". Selon un autre la création dérive d'un œuf cosmique. Un troisième l'attribue à un rêve de Brahmâ (dieu créateur). Un quatrième relate comment les larmes du démiurge Prajâpati sont à l'origine de la création du monde.