L'Hindouisme (1/9) - Les origines


Les origines

L'origine de l'Hindouisme remonte au IIIème millénaire avant notre ère lorsque les civilisations de Mahehjô-Darô et Harappâ prospéraient dans les vallées fertiles de l'Indus. Le mot hindou provient de Sindhu, mot persan désignant le fleuve Indus. Ce n'est qu'au cours des derniers siècles qu'il prend une signification plus vaste pour ceux qui croient en Sanâtana-dharma. Ce nom sanscrit peut se traduire par "parfaite loi éternelle", parfaite parce qu'elle englobe la vérité de la vie sous tous ces aspects, éternelle et "non créée" dans la mesure où l'Hindouisme est une religion sans fondateur.
La pensée philosophique hindoue est caractérisée par la croyance en une âme universelle, le principe du Brahman. Non créé, sans limite, universel et éternel, brahman représente l'ultime réalité, l'essence subtile qui est à la source de l'univers et qui constitue en même temps, le tréfonds du soi, ou âme (atman), de chaque individu. Dans la religion védique, plus ancienne, le terme brahman désignait diverses formes de pouvoir sacré s'exprimant au travers du rituel. Les spéculations sur la nature de ce pouvoir sacré conduisaient à contempler les connexions reliant les éléments du rituel, à la fois au macrocosme de la nature externe, et au microcosme de la vie intérieure de l'individu. De telles introspections aboutirent à la croyance en une entité unique (Brahman) générant toute existence et animant tous les êtres vivants.
L'homme hindou est enfermé dans un cycle continuel de réincarnations dû au karma. Cette théorie du karma est sous tendue par l'idée de l'immortalité de l'âme. L'homme ne peut se libérer de ce cycle qu'en atteignant la sagesse suprême à l'issue d'un long apprentissage. Acquérir cette connaissance libératrice, c'est plonger dans la vision de sa propre immortalité (Amrta). Le but ultime de l'hindou est de se délivrer du cycle infini de la vie et de la mort et du cortège de souffrances qui accompagnent ces multiples existences.
La roue de la vie est un symbole clé de l'Hindouisme. Elle représente le cours du temps, elle incarne les cycles cosmiques de la naissance et de la mort, de la création, de la maturité, de la dégradation et de la déliquescence puis de le réincarnation.
La libération spirituelle (Moksha) est le but suprême de l'hindou. L'identification de l'âme individuelle (Atman) avec l'âme universelle (Brahman) conduit l'individu à se libérer des attachements, des désirs et de l'ignorance ainsi que du cycle de la renaissance (Samsâra).
L'hindouisme est une religion qui se présente sous les aspects les plus divers qui vont de l'adoration des divinités de la nature et du polythéisme, au monothéisme le plus exigeant et à la croyance en une loi universelle qui régnerait sur tous et sur tout (Dharma," l'ordre du monde") sur les plans cosmique, social, religieux... Il est étroitement lié aux structures sociales par les castes et se trouve très attaché aux rites fortement ancrés du sacrifice.
L'Hindouisme est caractérisé par le concept de cause à effet, le Karma, par son cycle de renaissances et par les âges cosmiques, les Yugas.

L'origine de l'Hindouisme remonte au IIIème millénaire avant notre ère lorsque les civilisations de Mahehjô-Darô et Harappâ prospéraient dans les vallées fertiles de l'Indus. Le mot hindou provient de Sindhu, mot persan désignant le fleuve Indus. Ce n'est qu'au cours des derniers siècles qu'il prend une signification plus vaste pour ceux qui croient en Sanâtana-dharma. Ce nom sanscrit peut se traduire par "parfaite loi éternelle", parfaite parce qu'elle englobe la vérité de la vie sous tous ces aspects, éternelle et "non créée" dans la mesure où l'Hindouisme est une religion sans fondateur.

 

La pensée philosophique hindoue est caractérisée par la croyance en une âme universelle, le principe du Brahman. Non créé, sans limite, universel et éternel, brahman représente l'ultime réalité, l'essence subtile qui est à la source de l'univers et qui constitue en même temps, le tréfonds du soi, ou âme (atman), de chaque individu. Dans la religion védique, plus ancienne, le terme brahman désignait diverses formes de pouvoir sacré s'exprimant au travers du rituel. Les spéculations sur la nature de ce pouvoir sacré conduisaient à contempler les connexions reliant les éléments du rituel, à la fois au macrocosme de la nature externe, et au microcosme de la vie intérieure de l'individu. De telles introspections aboutirent à la croyance en une entité unique (Brahman) générant toute existence et animant tous les êtres vivants.

L'homme hindou est enfermé dans un cycle continuel de réincarnations dû au karma. Cette théorie du karma est sous tendue par l'idée de l'immortalité de l'âme. L'homme ne peut se libérer de ce cycle qu'en atteignant la sagesse suprême à l'issue d'un long apprentissage. Acquérir cette connaissance libératrice, c'est plonger dans la vision de sa propre immortalité (Amrta). Le but ultime de l'hindou est de se délivrer du cycle infini de la vie et de la mort et du cortège de souffrances qui accompagnent ces multiples existences.

La roue de la vie est un symbole clé de l'Hindouisme. Elle représente le cours du temps, elle incarne les cycles cosmiques de la naissance et de la mort, de la création, de la maturité, de la dégradation et de la déliquescence puis de le réincarnation.

La libération spirituelle (Moksha) est le but suprême de l'hindou. L'identification de l'âme individuelle (Atman) avec l'âme universelle (Brahman) conduit l'individu à se libérer des attachements, des désirs et de l'ignorance ainsi que du cycle de la renaissance (Samsâra).

L'hindouisme est une religion qui se présente sous les aspects les plus divers qui vont de l'adoration des divinités de la nature et du polythéisme, au monothéisme le plus exigeant et à la croyance en une loi universelle qui régnerait sur tous et sur tout (Dharma," l'ordre du monde") sur les plans cosmiques, sociaux, religieux... Il est étroitement lié aux structures sociales par les castes et se trouve très attaché aux rites fortement ancrés du sacrifice.

L'Hindouisme est caractérisé par le concept de cause à effet, le Karma, par son cycle de renaissances et par les âges cosmiques, les Yugas.